Qui nous sommes
En 2015, la Cour suprême du Canada a décidé d’autoriser l’aide médicale à mourir (AMM) dans certaines conditions strictes pour les personnes en fin de vie.
Aujourd’hui, en 2020, le Parlement envisage d’élargir l’accès à l’AMM. Le projet de loi C-7 permettrait à de nombreuses personnes handicapées d’obtenir de l’aide à mourir parce qu’elles souffrent.
La COVID-19 révèle en attendant à quel point les personnes handicapées sont peu valorisées au Canada. Les directives en matière de triage excluent les personnes handicapées des soins qui peuvent leur sauver la vie, les établissements de soins de longue durée sont jugés inhumains, et les personnes d’une importance vitale sont tenues à l’écart des chambres d’hôpital.
Alors que les Canadiennes et Canadiens sont aux prises avec les conséquences de mettre fin à une vie lorsque la souffrance devient intolérable, la vie des personnes qui luttent pour vivre avec un handicap, une fragilité et une souffrance se trouve en jeu.
Nous ne pouvons rester les bras croisés quand les droits les plus fondamentaux de la collectivité des personnes handicapées sont arrachés par le Projet de loi C-7. Nous avons besoin de nos alliés pour contester haut et fort la suppression du critère de fin de vie dans l’AMM.
Il y a de nombreux moyens de mener une bonne vie, une vie qui est sécuritaire, satisfaisante et enrichissante. Vivre avec de la douleur, une fragilité ou un handicap ne devrait pas priver quiconque de la possibilité de mener une bonne vie.

Le tableau complet :
Les familles canadiennes assument souvent
25 %
du coût total des soins palliatifs. 73 %
des Canadiens pensent que les governements provinciaux accordent trop peu de priorité aux soins de fin de vie. Un Canadien sur cinq a un
handicap qui limite sa vie quotidienne « Je pense qu’une fois que les gens cesseront de s’apitoyer sur le sort des personnes handicapées, une fois qu’ils commenceront à voir que les personnes handicapées peuvent apporter une grande valeur au monde, tout comme les personnes non handicapées, seulement alors nous serons parvenus à une véritable égalité. »
– Meghan Hines 44 % des personnes désirant l’aide médicale à mourir au Québec sont préoccupées par des souffrances existentielles ou psychosociales.